mercredi 23 novembre 2011

Fantômes

           Les élèves de seconde, puis les élèves de première ont rencontré Michel Gasqui, passionné de cinéma, et notamment par le cinéma argentique amateur. Il possède une belle collection de films professionnels et amateurs, en 8 mm et 16 mm . 
Aux élèves de seconde, il a montré, expliqué, raconté l'histoire du support pellicule , les différents formats, le fonctionnement d'une caméra 16 mm et d'un projecteur 16 mm . Puis il leur a projeté , en 16 mm, un film d'animation - La main (Ruka), de Jiří Trnka, film tchèque de 1965-, une série de publicités des années 60 et un documentaire - Aubervilliers, d'Eli Lotar, film français de 1945.

 projecteur 16 mm

 colleuse, pellicule (on voit le son : bande bleue), caméra 16 mm





    Pour les élèves de première, dont le programme est "filmer le réel" , Michel avait préparé une programme de trois documentaires, toujours projetés en 16 mm :
Aubervilliers , d'Eli Lotar , France , 1945
Le rythme de la ville, d'Arne Sucksdorff , 1947
 Abel Gance, de Nelly Kaplan , france, 1963
 
    Michel Gasqui est rédacteur en chef de la revue des amateurs de cinéma  CINESCOPIE dont vous trouverez la partie blog ICI.http://cinescopie.unblog.fr/

jeudi 20 octobre 2011

Rencontre avec Delphine Schmit

Le plan de travail de Bonne nuit

11 octobre : 
Les élèves de terminale ont passé 3 heures avec Delphine Schmit, productrice chez Perspective Films, qui a décortiqué les différentes étapes de production d'un film à partir d'un court-métrage qu'elle a produit , Bonne nuit , de Valéry rosier :
La recherche de financement / le budget / La préparation du tournage / la constitution de l'équipe / les différents postes / Le plan de travail / la feuille de service / le tournage / la post-production ...

La prochaine rencontre se fera avec le réalisateur Valéry Rosier qui abordera les aspects artistiques de la création d'un film.

C'est la rentrée !

L'option poursuit sa collaboration avec l'association Ciné Jeune de l'Aisne .
Au programme cette année :
                des rencontres avec des professionnels, avec des amateurs éclairés, 3  jours au festival Ciné Jeune à saint-Quentin, la programmation de Lycéens et apprentis au cinéma conçue par l'ACAP, des ateliers cinéma d'animation, une visite à la cinémathèque de Paris ....

jeudi 20 janvier 2011

Expérience


2e groupe  (1ere Spé arts plastiques + 1ere option cinéma):

expérimentation d'animation sur pellicule :

Sur une pellicule 16 millimètres (largeur de la pellicule ; le format cinéma standard étant de 35 millimètres) qui a été développée au préalable , on dessine dans chaque photogramme (environs 1 cm x 1,4 cm) avec des feutres indélébiles . Pour 1 seconde de film, il faut faire 24 images . En intervenant sur la ligne de son qui court tout le long de la pellicule, par des points, des traits, il est possible de créer des sons .

Le petit film expérimental réalisé ici a nécessité plus de 30 mètres de pellicule.

samedi 15 janvier 2011

Une semaine en 24 images par seconde

Dans le cadre du partenariat du lycée avec le festival Ciné-Jeune, les élèves de première, option cinéma et spécialité arts plastiques, ont suivi une initiation au cinéma d'animation avec Marc Louiset du studio Imagery. Répartis en 2 groupes, chacun a eu deux jours pour s'essayer à diverses techniques d'animation : dessin animé, volume (pâte à modeler, objets), papiers découpés, pixellation, animation de sable, dessin direct sur pellicule 16 millimètres.
Le cinéma d'animation est exigeant ; il nécessite patience, concentration, précision et rigueur , mais aussi imagination et créativité. Il faut du temps, car pour une seconde de film il faut réaliser 24 dessins (ou 24 prises de vue) si l'on souhaite atteindre une animation fluide. Il faut aussi - surtout dans ce cadre où les élèves travaillaient en improvisation, c'est-à-dire sans travail d'écriture préalable, ni line test- être capable de se projeter, de savoir décomposer un mouvement en images suffisantes pour lui donner vie. 

Les élèves se sont lancés dans l'aventure avec ferveur, capable de travailler sans lever la tête plusieurs heures d'affilé . Plusieurs minutes de films sont ainsi nées de leurs mains , magie ... qui pourrait se douter du temps et du travail qu'elles ont demandés ....

Les élèves de seconde en enseignement d'exploration 'arts visuels' ont également bénéficié de la passion de Marc . Un défi à relever : initier à l'animation 35 élèves sur une journée .
Les élèves ont pu expérimenter, le matin, le dessin animé en créant un cadavre exquis de métamorphoses . Au final , 2 minutes 50 de film et plus de 3000 dessins ! L'après-midi, alors qu'un groupe faisait l'acquisition sur ordinateur de la montagne de dessins produite le matin , un groupe testait la pixellation (animation de prises de vue réelles), un autre l'animation de pâte à modeler, un autre encore le papier découpé. 
Ils leur faudra attendre l'année prochaine pour approfondir ces nouvelles connaissances avec Marc !

On peut découvrir de petits bijoux d'animation utilisant ces diverses techniques sur le site de l'ONF (office nationale du film du Canada), notamment le travail de Caroline Leaf ou de Florence Miailhe.